Quelques mois avant, j'ai décidé de voir s'il y avait aucun fondement dans un article sur la façon de faire des douches froides un moyen de rendre le corps plus résistant et lui activer ses capacités immunitaires. J'ai acheté le livre de Wim Hof, «l’homme de glace », célèbre pour les vidéos où il plonge et nage sous une épaisse couche de glace dans l'eau à 0 ° C ou moins, ou nage parmi les icebergs comme si s’agissait d’une plage tropicale.

Tout d'abord, je voulais confirmer si le cas de Wim Hof serait spécial et unique, en raison d'une physiologie rare, ou au contraire, comme il fait la pub, que tout le monde peut apprendre à résister au froid. J’ai débuté par le plus facile, quelques secondes de douche froide après la douche habituelle du matin. L'eau froide de ma maison ne devrait pas être plus 17-18C (15-16C maintenant), mais ça suffisait pour créer un choc thermique lors du passage du 37-40C d'une douche normale.

Un facteur clé c’est le contrôle de la respiration. Il est essentiel de respirer par le nez, et d'une manière très contrôlée. L'objectif est d'éviter l'hyperventilation, ce qui se produit généralement lorsque nous entrons dans l'eau froide, nous crions et ouvrons la bouche pour respirer rapidement. Cette hyperventilation ne fera qu'aggraver la sensation de froid, ce qui va ensemble avec la contraction des vaisseaux sanguins.

Et après quelques expériences, et un peu de temps de pratique, je constate que, après les premières 30 secondes environ, une sensation double fait la règle: d'une part je sens l'eau froide qui coule à l'extérieur, sur la peau, de l'autre part la sensation d’une chaleur interne qui se développe à partir du centre du corps. Le résultat est un confort remarquable, un peu comme quand nous avons beaucoup de chaleur et qu’on plonge dans l'eau rafraîchissante. À ce stade, je peux passer tranquillement 1m30s sous la douche froide, avec l'eau qui tombe sur la tête (attention à ne pas perturber la respiration par le nez!).

Ces bains froids, selon Wim Hof et ses partisans, sont réputés de rendre le corps plus résistant au froid, mais encore aussi à toutes sortes d'agressions par les toxines et les micro-organismes. Parce qu'il y a une activation du système immunitaire et une meilleure circulation du sang. Cet article et celui-ci expliquent bien ce qui se passe après qu’on fait cette pratique pendant un certain temps. L'exposition au froid peut se faire par d'autres moyens aussi: immersion dans l'eau glacée (ou juste de la glace ...), totale ou partielle (les mains seulement p-ex), des promenades par temps froid avec un minimum de vêtements, etc.

Mais notez que vous devez faire attention à n’avoir à certains problèmes, au départ. Les personnes ayant des problèmes cardiaques, l'hypertension artérielle, les femmes enceintes, les patients doivent s’abstenir, au moins jusqu’à régulariser leur situation.

Bonnes douches froides!

Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, notre planète a commencé à être inondée de milliers de substances nocives qui n'existaient pas avant, ou qui étaient emprisonnées dedans la terre. Cela a probablement commencé lorsque des millions de tonnes de charbon ont été déterrées pour nourrir les usines à vapeur, qui se multipliaient partout. Les premières populations des villes industrielles, notamment en Angleterre et en Allemagne, ont souffert les conséquences de respirer toute la journée des fumées de charbon, et de prendre dessus toutes les autres choses toxiques (métaux lourds, composés organiques, etc.). Dès lors, l'inondation toxique ne s'est plus jamais arrêtée... le pétrole, les produits chimiques dans l'agriculture, dans les produits ménagers, dans la nourriture. En 200 ans, l'homme a dû s'adapter à cet environnement radicalement différent.

Mais s'est-il vraiment adapté? La prolifération récente des maladies dégénératives ne me semble que le sommet de l'iceberg. Plus essentielle et plus profonde, c’est l'incapacité de l'homme moderne à s'auto-régénérer et à guérir des petites (et grandes ...) maladies qui l'attaquent de tous les côtés. Nous sommes devenus dépendants d'une myriade de médicaments, depuis les analgésiques et d'anti-inflammatoires, que n'importe qui peut acheter librement, jusqu’aux antibiotiques, que les médecins aiment bien prescrire. Et donc, aux toxines de l'environnement, nous avons ajouté toutes les toxines que nous ingérons volontairement, soi-disant pour nous rendre plus sain ... Si l'Homme, il y a quelques siècles, devait dépendre de tous les médicaments et processus thérapeutiques pour survivre, cela ferait longtemps que toute l'humanité aurait disparu.

Mais alors comment était-il possible de survivre à ces époques passées? Premièrement, il n'y avait pas de charge toxique aussi répandue sur l'environnement. Deuxièmement, bien qu'il y avait déjà beaucoup de maladies et d'accidents graves, le corps humain possédait de remarquables capacités de régénération et d'auto-guérison. À notre avis, les deux choses sont étroitement liées.

Il n'est pas possible, avec les forces économiques actuelles en jeu, et avec la mentalité expansionniste généralisée, d'inverser la contamination croissante de la planète. Il peut même être trop tard pour sauver l'environnement naturel de sa destruction complète... Mais nous pouvons isoler et traiter notre corps de ces influences (dans une certaine mesure), nettoyer le « junk » qui s’est accumulé et de récupérer les capacités naturelles que nos ancêtres avaient, pour surmonter la maladie, la privation, le froid, et même se guérir d'accidents graves.

De nos jours prolifèrent partout les solutions "detox", c'est à la mode et ça continuera. Bien que l'esprit de la chose soit bon, les méthodes me semblent insignifiantes, face à la taille du problème. Il ne s'agit pas de manger une petite salade de temps en temps, ni de boire le jus du fruit tropical à la mode, ni de faire des séances de yoga le week-end, pour que notre corps atteigne son plein potentiel.

Dans une série d'articles qui vont suivre, je propose d'aborder un certain nombre de stratégies pour attaquer le problème, en rapportant aussi ce que je fais ou je teste sur le moment. Les points à aborder seront:

1 - Nourriture

2- Désinfestation / déparasitation

3 - Élimination des métaux lourds / diverses toxines

4 - État mental / spirituel - Yoga

5 - Posture / démarche

6 - Mode de vie

Pour conclure, il y a un autre aspect, très important, que l'Homme a perdu après la contamination généralisée de la planète. Il a perdu sa sensibilité spirituelle fine, la sensibilité qui lui a permis de se connecter d'abord à la Nature et à Dieu. Et aux autres êtres humains, par conséquent. Avant, les gens pouvaient sentir s'il allait faire du bon ou du mauvais temps, si un endroit était propice à la création d'une communauté, s'il était temps de faire la récolte ou d'attendre un peu plus longtemps. Et ils pouvaient avoir une inclination spirituelle plus facilement, spontanément ou par simple proximité avec quelqu'un de plus développé. Et ils établissaient facilement des liens d'amitié, de coopération et d'entraide, à condition qu'il y ait un peu de bonne volonté.

Et que voyons-nous aujourd'hui? Beaucoup de gens préfèrent passer leur temps libre dans un centre commercial que dans un parc naturel, ou pire encore dans un parc “thématique”, genre Disneyland, où tout est falsifié et remplacé par des choses qui n'existent pas, ou par des pauvres copies de la Nature. Et la spiritualité se résume à la tristesse et au vide que les gourous du nouvel âge enseignent, où tout se résume à retourner vers l’état «original», informe, et séparé de la richesse et de la multiplicité.

Et quid des liens d'amitié, d'aide, etc.? Ah, mais il y a Facebook et Instagram, où chaque personne essaie de montrer à quel point elle est heureuse, pleine d'amis autour, et chaque journée pleine de choses intéressantes, faites et vues !

Padmasana, ou la posture du lotus complet, est la plus classique et la plus connue des postures. Presque toutes les représentations des divinités orientales, du Bouddha, des saints et des célébrités en Asie, leur montrent dans cette position. Et, comme bon nombre d'Occidentaux (et d'Orientaux) ont déjà eu l'occasion de vérifier, il n'est pas facile de la prendre, et encore moins d’y rester pour de courtes périodes de temps. À moins d'avoir une souplesse exceptionnelle des articulations, innée ou acquise par la formation depuis l'enfance.

Mais alors pourquoi s'embêter (et risquer des blessures au genou et à la cheville) pour s'entraîner et adopter cette position? S'il s'agit de trouver une posture confortable pour s'asseoir, se reposer, manger, méditer ou tout simplement pour parler avec des amis (beaucoup de peuples orientaux n'utilisent pas de meubles, et il n'y a pas beaucoup d'options pour s'asseoir ...) . La posture du singe ennuyé (le nom est à moi ...),la "posture facile", en passant par demi-lotus, lotus birmane, etc. Certains me diront que Padmasana promeut une colonne plus droite, un alignement corporel plus droit. Pas du tout! Au contraire, élever les jambes et les pieds (par rapport à p-ex au lotus birmane) exerce en outre plus de pression vers l'arrière sur le rachis lombaire, et roule ce dernier en arrière. La courbe lombaire qui doit exister naturellement (à la vertèbre L5, la 1ère au-dessus du sacrum, pas au niveau de L3) devient plus compromise.

Personnellement, j'utilise toujours le lotus birmane. Mais récemment, alors que je méditais, je me suis rendu compte que la circulation de l'énergie qui circulait entre mes jambes, rassemblée à la base du tronc et dans le tronc, «m'a poussé» à mettre les jambes dans la posture Padmasana. Avec un peu de difficulté, j'ai levé les pieds sur chacune des cuisses opposées, en fourrant un coussin sous mes chevilles pour aider à les élever.

Et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que le sentiment de circulation d'énergie est très différent (comparé au lotus birmane). Une sensation de succion apparaît au-dessous et à la base de la colonne vertébrale, et la circulation d'énergie ascendante devient plus claire et plus forte. Pour donner une image visuelle, imaginez une pyramide de cristal. Soit avec une base plate ou légèrement arrondies ou « épaissie » à sa base.

Cette structure recueille l'énergie à partir d'une base large, en dessous, et la connecte, ou l'envoie verticalement. Ou inversement, elle recueille l'énergie d'en haut et la distribue vers le bas. C'est à peu près ce qui se passe dans une circulation énergétique dans des poses assises, comme c'est le cas des asanas traditionnels.

Mais la posture du lotus complet, Padmasana, va à un niveau plus élevé et plus intense. L'effet "aspiration" mentionné ci-dessus va créer une orientation de la pyramide énergétique. La base de nidification ne se disperse plus sur une grande surface, mais reste concentrée en 3 (ou 4) points essentiellement (les protubérances des os iliaques et les 2 genoux). Et l'élévation des pieds et des jambes se synchronise avec le reste du corps, dirigé vers le haut. L'image correcte serait celle-ci à côté.

Eh bien, alors, tous ceux qui, naturellement ou au prix de beaucoup d'entraînement, sont capables de méditer sur cette posture, ont-ils une évolution psychique/spirituelle garantie et plus rapide? Ben ... non. Parce que ce n'est pas la pratique de la posture qui conduit à l'éveil et au développement d'une circulation d'énergie consciente. Les choses fonctionnent dans l'autre sens. Ce n'est que lorsque nous sommes capables de sentir, de diriger et d'amplifier cette circulation qu'il serait logique d'adopter les postures qui correspondent le mieux à la circulation existante ou désirée.

En fait, l'enseignement du yoga (hatha yoga) en Occident est tout à l’envers. D'abord, on enseigne une date de postures, dont pas mal ne laissent rien à envier aux contorsionnistes du cirque, en disant qu'ainsi on aura plus de santé ou plus de bonheur. Et qu’alors cette circulation (désirée) devrait apparaître par elle-même ... Honnêtement, je ne vois pas comment cela se produira chez quelqu'un qui, au départ 1) a un corps énergétique mort ou engourdi par une vie aberrante, 2) n'a aucune idée de ce qu'est une circulation du corps et de l'énergie, ce que sont ses constituants, et comment on les sent et les développe 3) ne veut pas passer quelques milliers d'heures à découvrir et à ressentir les canaux infinis par lesquels cette énergie passe, ses centres principaux, et secondaires.

Donc, en conclusion, la prochaine fois que votre prof de yoga vous propose (encore plus) une nouvelle posture, habituellement assez compliquée, insistez avec lui pour vous aider à bien comprendre ce qui se passe avec une posture simple. S’il est un prof honnête et dévoué (et s’il a une bonne idée de ce qu'on lui demande), peut-être que bientôt les bonnes surprises commenceront à apparaître.

Je n'ai pas de passé ... mon présent change à chaque instant ... le futur est incertain.

Parler de ce que j'ai fait, de ce que j'étais, d'où je viens, de ce que j'ai aimé /n'ai pas aimé, etc., c'est établir une image fixe et rigide de moi-même. Ce qui va à l'encontre de tout ce que j’ai appris : que l'être humain évolue constamment, et cela inclut l'appréciation que nous faisons de ce que nous sommes et ce que nous étions. Bien sûr, il y a des aspects qui ne changent pas, la date et le lieu de naissance, les parents, la famille, le sexe (bien que maintenant je puisse aussi changer cela ...), etc. Mais c'est comme regarder la coquille vide et laisser un mollusque en disant que je sais tout à son sujet.

Mais mon passé est extrêmement utile ... pour moi. Cela me donne constamment de nouvelles idées, met en perspective ce qui se passe aujourd'hui, c'est l'origine du vecteur qui pointe vers le futur. Mais mon passé n'est jamais le même ... Il est également soumis à la même règle: nous sommes quelque chose en évolution permanente.

Accepter cette règle c'est être ouvert, regarder le présent et le futur, chaque jour, et y découvrir de nouvelles choses. Et c'est pourquoi je ne sais plus comment décrire mon passé, mes goûts, ce que je suis ou ce que j'étais. Je préfère décrire ce qui se passe aujourd'hui, ce que je vois, ce que je ressens, et le partager avec d'autres personnes.

Avant de répondre à cette question, il y en a plusieurs autres qui la précèdent, auxquelles il vaudrait mieux répondre d'abord.

Pourquoi une santé parfaite? Personne ne devrait nier l'avantage d'avoir «la santé», ou simplement «d'être en bonne santé», mais ici, il semble y avoir un manque de perspective plus globale. Si notre corps est fait d'une manière équilibrée à merveille, avec des mécanismes sans fin encore à découvrir, qui sont associés et interagissent presque miraculeusement, pourquoi refuser ou admettre qu'il y a des failles dans cette association globale, alors qu’elles peuvent être détectées et réparées ? Quel est le sens d'avoir à notre disposition cette «machine» extrêmement complexe et extraordinairement adaptative? Ne serait-il pas plus simple de concevoir quelque chose de plus simplifié, comme p-ex une version d'un robot métallique sophistiqué, mais beaucoup plus fiable pour le nombre de tâches qu'un humain normal accomplit dans sa vie quotidienne? Pourquoi Dieu (ou la nature, pour ceux qui sont athées) aurait-il donné tant de peine ?

Je me permets de donner une réponse possible à cette dernière question qui, par un lien logique, répondra également aux autres. Parce que la vie est supposée évoluer indéfiniment. Elle ne s'arrête pas ou ne se termine pas à un niveau soi-disant «idéal», à partir duquel tout ce qui sera ajouté est accessoire. D'une certaine manière, nous pouvons dire que le concept de perfection n'existe pas réellement, car il impliquerait un point ou un état dont aucune évolution ultérieure ne serait nécessaire ou souhaitable. Avoir la «santé» n'a donc rien à voir avec la perfection ... et il fait beaucoup moins de sens de dire «santé parfaite». Et donc je viens de démolir la devise principale de ce blog et la question initiale de cet article ne se pose même pas!

Mais alors pourquoi chercher ce perfectionnement constant de ce corps physique? Certains me diront que, au-delà de ce qui est nécessaire pour obtenir un certain confort de vie, ce n’est pas la peine de  perdre du temps, parce que de toutes façons le corps va mourir et disparaître dans quelques années. Eh bien ... nous passons ici à un autre niveau de discussion, basé sur la question: le corps physique sert-il autre chose que de vivre sa vie normale, de grandir, d'apprendre et de gagner sa vie, d'élever sa famille et sa progéniture ? Ma réponse est oui, mais les raisons de ce oui, leurs motivations, leurs moyens et méthodes, etc., ne sont plus le thème central de ce blog (bien que les sujets et les réflexions qui y sont liées émergent ici et là). Pour ceux qui seraient plus curieux, je me réfère au blog de Ian, qui traite de tout cela et plus encore.

Ainsi, ma thèse est basée sur l'idée qu'une évolution réelle et complète de l'être humain ne se produit que lorsque son support, son corps physique, est au plus haut degré de raffinement possible. Je parle ici d'une évolution mentale / spirituelle, sans limites, et bien au-delà de ce que présupposent tous les concepts de réalisation / bonheur / bien-être qui courent les rues.

Beaucoup de lecteurs potentiels pourront penser que j'exagère, mais je ne demande à chacun sinon le bénéfice du doute, et une analyse objective des résultats réels des tests effectués, éventuellement en relation avec d'autres cas similaires. Et pour le moins, la conviction que, dans le monde d'aujourd'hui, plein de toxines, de pollution et de mauvaises habitudes de vie, il est possible de jouir une santé bien au-dessus de la norme, et l'état d'esprit correspondant.